
Cela faisait quelque temps que nous n’avions pas partagé la nourriture avec les enfants et les communautés proches du Sathya Sai Maa Moksha Dham, à Harishchandra Ghat, Varanasi. Cependant le 9 octobre, nous avons saisi l’opportunité de passer du temps avec les nombreux enfants qui vivent autour de l’Ashram de Sai Maa, et connaissent maintenant l’esprit et le cœur de Sai Maa.
L’école a maintenant repris, aussi nous avons accueilli les élèves de l’une des écoles du quartier. C’est une école privée, sans subventions gouvernementales, et les parents paient seulement ce qui leur est possible.
L’école a maintenant repris, aussi nous avons accueilli les élèves de l’une des écoles du quartier. C’est une école privée, sans subventions gouvernementales, et les parents paient seulement ce qui leur est possible.
Dans la plupart des cas, c’est très peu, et contrairement aux écoles publiques, les repas ne sont pas fournis ; c’est pourquoi les repas nutritifs de Just One sont très populaires. Les écoles de ce type sont petites, leurs classes regroupent les élèves selon leur niveau de compétence, et non selon leur âge ; pourtant ces écoles jouent un rôle très important car elles fournissent l’éducation de base dont ces enfants ont besoin, et qu’ils ne recevraient pas autrement. Le principe même de cette école fait que le mélange des âges peut être vraiment grand, comme on peut s’en rendre compte avec les enfants présents à cette distribution, où les âges vont de 6, 7 ans jusqu’à l’adolescence.
Aujourd’hui, nous avons servi 170 repas composés d’un plat de chou-fleur et pommes de terre, de pain indien (puri) et de riz au lait sucré (khir). Un des moments les plus extraordinaires des programmes Just One à l’Ashram de Sai Maa, est la bénédiction de la nourriture. Le premier service est toujours le plus populaire, et nous pouvons avoir plus de 50 enfants assis devant leur repas, attendant pour manger que la bénédiction soit terminée. Celle-ci se conclut avec 50 voix vibrantes d’enfants répétant à plein volume « Om Jai Jai Sai Maa » pour dire leur gratitude pour le repas qui leur est servi. Cela vaut la peine de faire l’expérience d’un tel enthousiasme, une telle excitation et un tel volume sonore, et c’est un démarrage magnifique pour chaque distribution.
Une fois les enfants rassasiés ; nous avons également offert des repas à une trentaine d’adultes vivant dans le quartier de l’Ashram. Bien que cela soit une pratique habituelle, j’ai été étonnée cette fois-ci de voir combien de ces adultes souffraient de maladies. Un certain nombre d’aveugles furent conduits jusqu’au lieu du repas, un homme avait un bras atrophié et infirme et le visage d’un autre était tellement difforme qu’un seul de ses yeux était fonctionnel et qu’il avait du mal à manger. La plupart des mères qui étaient venues étaient vêtues de haillons et sales, leurs yeux injectés de sang avaient une teinte gris-jaune, qu’on n’attendrait pas à leur âge. Dans ces moments-là, le besoin d’assistance médicale pour les populations déshéritées apparait comme une douloureuse et flagrante nécessité.
Aujourd’hui, nous avons servi 170 repas composés d’un plat de chou-fleur et pommes de terre, de pain indien (puri) et de riz au lait sucré (khir). Un des moments les plus extraordinaires des programmes Just One à l’Ashram de Sai Maa, est la bénédiction de la nourriture. Le premier service est toujours le plus populaire, et nous pouvons avoir plus de 50 enfants assis devant leur repas, attendant pour manger que la bénédiction soit terminée. Celle-ci se conclut avec 50 voix vibrantes d’enfants répétant à plein volume « Om Jai Jai Sai Maa » pour dire leur gratitude pour le repas qui leur est servi. Cela vaut la peine de faire l’expérience d’un tel enthousiasme, une telle excitation et un tel volume sonore, et c’est un démarrage magnifique pour chaque distribution.
Une fois les enfants rassasiés ; nous avons également offert des repas à une trentaine d’adultes vivant dans le quartier de l’Ashram. Bien que cela soit une pratique habituelle, j’ai été étonnée cette fois-ci de voir combien de ces adultes souffraient de maladies. Un certain nombre d’aveugles furent conduits jusqu’au lieu du repas, un homme avait un bras atrophié et infirme et le visage d’un autre était tellement difforme qu’un seul de ses yeux était fonctionnel et qu’il avait du mal à manger. La plupart des mères qui étaient venues étaient vêtues de haillons et sales, leurs yeux injectés de sang avaient une teinte gris-jaune, qu’on n’attendrait pas à leur âge. Dans ces moments-là, le besoin d’assistance médicale pour les populations déshéritées apparait comme une douloureuse et flagrante nécessité.