
Ravindrapuri est un quartier étendu situé dans une zone relativement prospère de Varanasi. Alors que nous y arrivons ce 8 avril 2015, nous voyons de grandes maisons individuelles le long de larges routes. Cette zone est plus privilégiée que beaucoup des lieux où nous intervenons pour le programme Just One, mais nous nous rendons bientôt compte que la distribution de nourriture n’est pas destinée à ceux qui habitent sur cette route.
Nous tournons dans un chemin étroit et pénétrons dans une zone très peuplée nommée village Bakari, où s’entassent de façon désordonnée des bâtiments de deux étages à différents stades d’achèvement. Des mères avec de jeunes enfants sur la hanche, ou accrochés à leurs jambes, sont debout sur le pas de la porte. Lorsque je jette un coup d’œil derrière elles dans la sombre pièce unique dans laquelle elles vivent avec leur famille, je constate leurs conditions de vie misérables.
Nous tournons dans un chemin étroit et pénétrons dans une zone très peuplée nommée village Bakari, où s’entassent de façon désordonnée des bâtiments de deux étages à différents stades d’achèvement. Des mères avec de jeunes enfants sur la hanche, ou accrochés à leurs jambes, sont debout sur le pas de la porte. Lorsque je jette un coup d’œil derrière elles dans la sombre pièce unique dans laquelle elles vivent avec leur famille, je constate leurs conditions de vie misérables.
C’est une communauté de « travailleurs inorganisés » : des travailleurs à faible revenu, sans garantie de salaire quotidien. Ce sont principalement des conducteurs de vélos-rickshaws, des balayeurs de rue, et des ouvriers journaliers du bâtiment. Certains font chaque matin la queue dans l’espoir d’être choisis pour un travail ce jour-là, tandis que d’autres installent des étalages de fortune au bord des rues.
Les enfants les plus grands, impatients, se rassemblent dans l’espace vacant où la nourriture est en cours de préparation. Il règne une atmosphère légère et joyeuse, les enfants jouent, des chèvres se reposent près de la pompe à eau, des femmes et des jeunes filles du quartier préparent la pâte, et un cuisinier bénévole surveille le feu et les marmites. L’espace est très réduit, aussi la préparation du repas doit être terminée et tout doit être rangé avant que l’on n’installe les nattes pour s’asseoir, et servir le repas. ASMITA et Sai Maa Vishnu Shakti Trust se joignent à la communauté pour distribuer environ 120 repas composés de curry de légumes épicé, de puris chaudes (galettes de pain) et de bananes.
C’est une petite communauté et le programme de distribution de nourriture révèle combien ces familles sont unies. Pendant que les enfants mangent, les parents les regardent depuis leur pas de porte, ou debout le long du périmètre du repas. Les mères, les pères et les grands-parents sont tous présents avec les enfants. Leur regard est vif et ils ont le sourire. Lorsque nous partons, une jeune chèvre nous suit le long du chemin, bêlant un adieu. Les petits marchands le long de la rue nous saluent chaleureusement, et nous disons au-revoir à cette communauté dissimulée au regard public.
Les enfants les plus grands, impatients, se rassemblent dans l’espace vacant où la nourriture est en cours de préparation. Il règne une atmosphère légère et joyeuse, les enfants jouent, des chèvres se reposent près de la pompe à eau, des femmes et des jeunes filles du quartier préparent la pâte, et un cuisinier bénévole surveille le feu et les marmites. L’espace est très réduit, aussi la préparation du repas doit être terminée et tout doit être rangé avant que l’on n’installe les nattes pour s’asseoir, et servir le repas. ASMITA et Sai Maa Vishnu Shakti Trust se joignent à la communauté pour distribuer environ 120 repas composés de curry de légumes épicé, de puris chaudes (galettes de pain) et de bananes.
C’est une petite communauté et le programme de distribution de nourriture révèle combien ces familles sont unies. Pendant que les enfants mangent, les parents les regardent depuis leur pas de porte, ou debout le long du périmètre du repas. Les mères, les pères et les grands-parents sont tous présents avec les enfants. Leur regard est vif et ils ont le sourire. Lorsque nous partons, une jeune chèvre nous suit le long du chemin, bêlant un adieu. Les petits marchands le long de la rue nous saluent chaleureusement, et nous disons au-revoir à cette communauté dissimulée au regard public.