
Panchapandwa, la communauté à laquelle l’initiative Just One contre la Faim a apporté son soutien le 26 octobre, est une petite communauté installée le long d’une route en terre battue qui bifurque depuis la rue principale de Varanasi. Lorsque notre rickshaw y parvient, nous nous garons dans un espace ouvert jonché d’ordures et bordé d’humbles bâtiments en mauvais état. Tout d’abord il n’est pas évident de trouver l’endroit où le programme se tient, et je questionne des femmes en train de préparer des papadums séchés. Elles m’accueillent avec un large sourire et m’indiquent que la distribution aura lieu de l’autre côté du parc.
Ces papadums s’avèrent être une source de revenu majeure pour le village. Les femmes font la pâte, l’étalent et la laisse sécher au soleil. Ensuite, elles vendent les papadums séchées pour 11 roupies (16 centimes d’euro) le kilo. C’est un travail qui prend beaucoup de temps et d’énergie pour un bien maigre bénéfice, cependant il leur apporte un revenu et de l’autonomie. Beaucoup de femmes travaillent dur dans cette communauté, et elles sont fières de ce qu’elles produisent. Elles insistent pour faire frire quelques papadums pour que nous les goûtions ; elles sont délicieuses !
Une de ces travailleuses est une veuve qui a 5 enfants de moins de 18 ans, 3 filles et 2 garçons. Elle vend des œufs durs et du pain sur une petite charrette chaque soir. Cette famille de 6 vit ensemble avec bien peu de choses dans un bâtiment sombre et délabré, mais ils sont constamment occupés à offrir joyeusement leur aide aux autres, et sont une véritable source d’inspiration pour les autres membres de la communauté. La fille aînée est handicapée moteur et souffre de retard de croissance, et en Inde il arrive souvent que ces enfants-là soient négligés et laissés à eux-mêmes. Ici, non seulement elle est associée à toutes les activités, mais sa mère a contracté un emprunt auprès d’ASMITA pour lui offrir un petit étal où elle est assise et vend des casse-croûte. Cette communauté pourvoit aussi aux besoins d’un autre enfant sérieusement handicapé, veillant à ce qu’il soit toujours accompagné et en sécurité.
A 1 heure, un repas chaud indien tout simple, composé de puri (pain frit indien), d’un riche et nourrissant curry de légumes et d’une banane, est prêt à être servi. En regardant les enfants manger, il apparaît qu’ils ont vraiment faim. Chaque service prend bien plus longtemps que d’habitude car les enfants prennent 3 ou 4 portions et jusqu’à 10 ou 12 puris, avant que leur faim ne soit apaisée. Une fois le premier service terminé, il semble que d’autres enfants arrivent de toutes les directions, informés de cette abondance par leurs amis. Ce qui apparaissait tout d’abord comme un petit groupe grossit rapidement. Tous les enfants repartent rassasiés, et alors seulement nous servons les femmes âgées et tous ceux qui ont aidé à la préparation, ce qui amène à un total de 160 repas servis en soutien à cette communauté.
Une de ces travailleuses est une veuve qui a 5 enfants de moins de 18 ans, 3 filles et 2 garçons. Elle vend des œufs durs et du pain sur une petite charrette chaque soir. Cette famille de 6 vit ensemble avec bien peu de choses dans un bâtiment sombre et délabré, mais ils sont constamment occupés à offrir joyeusement leur aide aux autres, et sont une véritable source d’inspiration pour les autres membres de la communauté. La fille aînée est handicapée moteur et souffre de retard de croissance, et en Inde il arrive souvent que ces enfants-là soient négligés et laissés à eux-mêmes. Ici, non seulement elle est associée à toutes les activités, mais sa mère a contracté un emprunt auprès d’ASMITA pour lui offrir un petit étal où elle est assise et vend des casse-croûte. Cette communauté pourvoit aussi aux besoins d’un autre enfant sérieusement handicapé, veillant à ce qu’il soit toujours accompagné et en sécurité.
A 1 heure, un repas chaud indien tout simple, composé de puri (pain frit indien), d’un riche et nourrissant curry de légumes et d’une banane, est prêt à être servi. En regardant les enfants manger, il apparaît qu’ils ont vraiment faim. Chaque service prend bien plus longtemps que d’habitude car les enfants prennent 3 ou 4 portions et jusqu’à 10 ou 12 puris, avant que leur faim ne soit apaisée. Une fois le premier service terminé, il semble que d’autres enfants arrivent de toutes les directions, informés de cette abondance par leurs amis. Ce qui apparaissait tout d’abord comme un petit groupe grossit rapidement. Tous les enfants repartent rassasiés, et alors seulement nous servons les femmes âgées et tous ceux qui ont aidé à la préparation, ce qui amène à un total de 160 repas servis en soutien à cette communauté.