
Jayendra Das Brahmachari
Le 26 septembre j’ai participé au programme de l’Initiative Just One contre la faim à Shivapuruva, en partenariat avec ASMITA. Cette fois-ci, mon expérience fut très différente de celles que j’avais eues auparavant à Varanasi. Tout d’abord le lieu. Nous sommes entrés dans ce « village » en franchissant la porte d’une école publique. Je n’aurais jamais su que ce village existait si on ne nous y avait pas conduits.
Le 26 septembre j’ai participé au programme de l’Initiative Just One contre la faim à Shivapuruva, en partenariat avec ASMITA. Cette fois-ci, mon expérience fut très différente de celles que j’avais eues auparavant à Varanasi. Tout d’abord le lieu. Nous sommes entrés dans ce « village » en franchissant la porte d’une école publique. Je n’aurais jamais su que ce village existait si on ne nous y avait pas conduits.
Au début je me suis demandé où la nourriture serait servie, car il ne semblait pas y avoir d’espace dégagé dans le village. Il n’y avait qu’une cour où tout le monde était assis et où tout se passait, et cela paraissait clairement être un endroit inapproprié. Mais en Inde tout est possible. A ma demande, on m’a conduit au petit espace où les enfants allaient être servis. Je remarquai le minuscule espace où était la cuisine, toute proche, et dans ce minuscule espace se trouvaient plus de 10 personnes, y compris des enfants, en train de préparer la nourriture. La plupart faisaient des chapattis.
Je fis un tour du village, et j’observai que tous, adultes comme enfants, souriaient. Ils semblaient à la fois tranquilles et pleins de vie. Malgré la pauvreté, certains portaient de beaux vêtements ornés. La plupart d’entre eux, jeunes et plus âgés, vinrent vers nous pour se faire photographier, et nous offrirent alors leur plus beau sourire… Ils nous invitèrent à découvrir tous ces petits espaces qu’ils utilisent comme maison, et entre celles-ci, il y avait de nombreux tas de détritus en cours de tri pour être recyclés. C’est l’activité principale ici, et dans tout ce chaos on sentait un sens de l’organisation. Ces tas délimitaient les murs et les allées du village, et séparaient les différentes parties communes et privées.
Ensuite, ce fut l’expérience de la distribution de nourriture. C’est toujours la même chose avec les enfants. Ils sont pleins de vie, ils crient et jouent, et comme ici, ils désobéissent aux organisateurs. Il y avait de la profondeur dans leur compréhension, leur innocence, et ils vivaient leur vie pleinement. Nous avons pris de belles photos et je ressentais qu’à travers ces enfants, nous touchions le fleuve éternel de la vie. Lorsque je les ai quittés, j’avais le sentiment de laisser là une partie de moi. J’avais reconnu plus ou moins l’équipe ASMITA, le prêtre et la nonne qui sont les principaux responsables de cette action, et il me semblait reconnaître certains de ces enfants que je n’avais en fait jamais rencontrés.
Oui, nourrir ces enfants nourrit mon âme et nourrit ma vie. Cela me ramène à la vibration originelle. Nourrir ces enfants, c’est nourrir l’humanité.
Ils nous ont invités à revenir, et sans aucun doute je reviendrai pour leur apporter quelque chose du monde extérieur et pour me laisser toucher par leur connexion à la vie.
Je fis un tour du village, et j’observai que tous, adultes comme enfants, souriaient. Ils semblaient à la fois tranquilles et pleins de vie. Malgré la pauvreté, certains portaient de beaux vêtements ornés. La plupart d’entre eux, jeunes et plus âgés, vinrent vers nous pour se faire photographier, et nous offrirent alors leur plus beau sourire… Ils nous invitèrent à découvrir tous ces petits espaces qu’ils utilisent comme maison, et entre celles-ci, il y avait de nombreux tas de détritus en cours de tri pour être recyclés. C’est l’activité principale ici, et dans tout ce chaos on sentait un sens de l’organisation. Ces tas délimitaient les murs et les allées du village, et séparaient les différentes parties communes et privées.
Ensuite, ce fut l’expérience de la distribution de nourriture. C’est toujours la même chose avec les enfants. Ils sont pleins de vie, ils crient et jouent, et comme ici, ils désobéissent aux organisateurs. Il y avait de la profondeur dans leur compréhension, leur innocence, et ils vivaient leur vie pleinement. Nous avons pris de belles photos et je ressentais qu’à travers ces enfants, nous touchions le fleuve éternel de la vie. Lorsque je les ai quittés, j’avais le sentiment de laisser là une partie de moi. J’avais reconnu plus ou moins l’équipe ASMITA, le prêtre et la nonne qui sont les principaux responsables de cette action, et il me semblait reconnaître certains de ces enfants que je n’avais en fait jamais rencontrés.
Oui, nourrir ces enfants nourrit mon âme et nourrit ma vie. Cela me ramène à la vibration originelle. Nourrir ces enfants, c’est nourrir l’humanité.
Ils nous ont invités à revenir, et sans aucun doute je reviendrai pour leur apporter quelque chose du monde extérieur et pour me laisser toucher par leur connexion à la vie.