
Kadipur est le plus éloigné des bidonvilles servis par Just One. Il est situé à Shivpur, un quartier très étendu au nord-est de Varanasi. Aujourd’hui, 30 mars, le vent souffle fort, accompagné d’une bruine rafraîchissante qui ne mouille jamais vraiment la peau, et ne lui permet pas non plus de sécher. Aussi ASMITA, le partenaire local de Just One, allume le feu pour cuisiner à l’intérieur d’une cabane de briques qui le protége des éléments. Heureusement le temps se maintient et permet que la distribution d’un repas revigorant puisse se faire avec facilité.
Les habitants de ce quartier sont appelés les « musa-har », ce qui signifie mangeur de rongeurs. Selon une longue tradition ils se nourrissent de souris et de rats. Leur peau est presque noire, et l’on dit que c’est l’habitude de manger des rongeurs qui a rendu leur peau si sombre.
Les habitants de ce quartier sont appelés les « musa-har », ce qui signifie mangeur de rongeurs. Selon une longue tradition ils se nourrissent de souris et de rats. Leur peau est presque noire, et l’on dit que c’est l’habitude de manger des rongeurs qui a rendu leur peau si sombre.
De plus, ces villageois sont connus pour grimper dans les arbres et cueillir des feuilles qui sont ensuite vendues au marché local pour envelopper le paan, un mélange de plantes indigènes qui sont mâchées ensemble pour aider à la digestion. Ils utilisent aussi ces feuilles pour faire des assiettes qu’ils vendent également.
De tous les enfants que sert Just One, ceux-ci sont probablement considérés comme appartenant à la caste la plus basse. Les enfants des autres castes ne veulent pas les fréquenter. Les enfants sont sales au point que la crasse forme une matière crayeuse qui colle à leurs cheveux et à leur peau. Non seulement ils manquent d’hygiène, mais beaucoup portent des taches, des gonflements et des lésions sur la peau.
A la différence d’autres enfants que j’ai pu rencontrer, ces enfants-ci semblent se tenir à distance des étrangers et éviter d’être pris en photo. Ce sont les seuls enfants que j’ai rencontrés qui n’ont pas l’air d’aimer être des enfants. Au moins dans un contexte social ils sont très réservés. De plus, ils semblent s’accrocher les uns aux autres plus qu’il n’est normal. Mais quand il s’agit de nourriture ils sont comme tous les enfants. Ils apprécient l’opportunité d’être ensemble et de partager le repas avec leur communauté ; 200 enfants seront nourris au cours du programme de ce jour.
Le repas suit notre menu habituel composé de puri, de curry de légumes et d’une banane pour le dessert. C’est frais et délicieux. Le père Dilraj d’ASMITA parle avec fierté de servir cette communauté. Personne ne s’occupe de cette caste, seuls ASMITA et Just One viennent ici. C’est une chose que d’affirmer cela, et c’est bien autre chose de ressentir la ségrégation dans les yeux et l’attitude des enfants. Je suis touché à la pensée que le programme Just One offre son attention à ceux dont personne ne s’occupe
De tous les enfants que sert Just One, ceux-ci sont probablement considérés comme appartenant à la caste la plus basse. Les enfants des autres castes ne veulent pas les fréquenter. Les enfants sont sales au point que la crasse forme une matière crayeuse qui colle à leurs cheveux et à leur peau. Non seulement ils manquent d’hygiène, mais beaucoup portent des taches, des gonflements et des lésions sur la peau.
A la différence d’autres enfants que j’ai pu rencontrer, ces enfants-ci semblent se tenir à distance des étrangers et éviter d’être pris en photo. Ce sont les seuls enfants que j’ai rencontrés qui n’ont pas l’air d’aimer être des enfants. Au moins dans un contexte social ils sont très réservés. De plus, ils semblent s’accrocher les uns aux autres plus qu’il n’est normal. Mais quand il s’agit de nourriture ils sont comme tous les enfants. Ils apprécient l’opportunité d’être ensemble et de partager le repas avec leur communauté ; 200 enfants seront nourris au cours du programme de ce jour.
Le repas suit notre menu habituel composé de puri, de curry de légumes et d’une banane pour le dessert. C’est frais et délicieux. Le père Dilraj d’ASMITA parle avec fierté de servir cette communauté. Personne ne s’occupe de cette caste, seuls ASMITA et Just One viennent ici. C’est une chose que d’affirmer cela, et c’est bien autre chose de ressentir la ségrégation dans les yeux et l’attitude des enfants. Je suis touché à la pensée que le programme Just One offre son attention à ceux dont personne ne s’occupe