
Le 27 juin 2015 marque le recommencement de l’Initiative pour la Faim Just One à Varanasi. La période la plus chaude de la saison est juste passée, les températures redescendant maintenant à seulement 39°C, le programme peut donc se poursuivre en toute sécurité. Nous sommes à Jaiprakash Nagar à Sigra, et même si la nourriture ne sera prête que dans deux heures, de nombreux enfants se sont déjà regroupés pour le repas.
Jaiprakash Nagar est une zone d’éboueurs, proche du trop-plein stagnant d’un canal. C’est aussi une des zones de Varanasi où les cochons se promènent dans les rues. Et aujourd’hui, ces cochons ont faim. Attirés par la foule et l’odeur de nourriture, ces gros animaux recouverts de boue tentent de voler les assiettes de feuille et peaux de banane. Ils sont rapidement chassés par les enfants, jusqu’à ce que deux imposants cochons commencent à se battre, poussant les enfants à s’éparpiller.
Jaiprakash Nagar est une zone d’éboueurs, proche du trop-plein stagnant d’un canal. C’est aussi une des zones de Varanasi où les cochons se promènent dans les rues. Et aujourd’hui, ces cochons ont faim. Attirés par la foule et l’odeur de nourriture, ces gros animaux recouverts de boue tentent de voler les assiettes de feuille et peaux de banane. Ils sont rapidement chassés par les enfants, jusqu’à ce que deux imposants cochons commencent à se battre, poussant les enfants à s’éparpiller.
C’est un des rares incidents qui donnera de la vie au programme cet après-midi. Il y a la camaraderie des femmes préparant le roti (pain), un divertissant ivrogne que les enfants repoussent gentiment, et la générosité de la femme qui les autorise à se nourrir dans son entrée pour qu’ils puissent manger à l’ombre. Trouver de l’ombre est une des plus grosses difficultés causées par cette intense chaleur. Cela dit, nous avons reçu l’autorisation d’asseoir les enfants sous le toit d’un petit temple, un généreux cadeau, cette zone étant traditionnellement réservée aux offrandes. La zone est cependant petite, et 5 tournées sont nécessaires pour servir les 230 enfants.
Chaque enfant reçoit autant de curry végétarien et roti qu’il le souhaite, ainsi qu’une banane. Les enfants ont faim, la plupart se resservant 2 à 3 fois. De nombreux enfants emmènent aussi les plus jeunes manger. Je les regarde s’occuper d’eux, les nourrir et s’assurer qu’ils sont à l’ombre, même si ça veut dire qu’eux doivent supporter l’extrême chaleur en plein soleil. Le nombre d’enfants avec d’imposantes rougeurs sur la peau attire mon attention, et on me dit que c’est une irritation causée par la chaleur, qui part généralement naturellement. Cependant, je reste surprise par leur apparence, bien que les enfants ne semblent pas tellement affectés par celle-ci. Quand je pense à la vie et au futur probable de ces enfants, ces rougeurs ne semblent plus très importantes…
Chaque enfant reçoit autant de curry végétarien et roti qu’il le souhaite, ainsi qu’une banane. Les enfants ont faim, la plupart se resservant 2 à 3 fois. De nombreux enfants emmènent aussi les plus jeunes manger. Je les regarde s’occuper d’eux, les nourrir et s’assurer qu’ils sont à l’ombre, même si ça veut dire qu’eux doivent supporter l’extrême chaleur en plein soleil. Le nombre d’enfants avec d’imposantes rougeurs sur la peau attire mon attention, et on me dit que c’est une irritation causée par la chaleur, qui part généralement naturellement. Cependant, je reste surprise par leur apparence, bien que les enfants ne semblent pas tellement affectés par celle-ci. Quand je pense à la vie et au futur probable de ces enfants, ces rougeurs ne semblent plus très importantes…