
Mon regard plonge dans deux yeux bruns, rieurs et espiègles. En même temps 24 autres paires d’yeux me dévisagent. Passionnés, profonds, certains plus timides, mais tous curieux. Beaucoup de paroles échangées rapidement et de rires ! Je suis invitée à visiter la maison où vit le propriétaire de ces beaux grands yeux. J’accepte, avec une petite inquiétude à propos ce qui va suivre.
Ce jeudi 19 février, nous sommes dans une zone de bidonvilles de Varanasi pour une distribution de repas du programme Just One pour le Service Humanitaire de Sai Maa. Assise dans un tuktuk, le petit taxi à trois roues qui nous conduit à Ghasiyara Tola, l’émotion m’envahit. Un instant, des larmes me montent aux yeux, mais soudain nous voici sur le site. Des enfants nous accueillent en riant. Ce n’est plus le moment de s’inquiéter.
Ce jeudi 19 février, nous sommes dans une zone de bidonvilles de Varanasi pour une distribution de repas du programme Just One pour le Service Humanitaire de Sai Maa. Assise dans un tuktuk, le petit taxi à trois roues qui nous conduit à Ghasiyara Tola, l’émotion m’envahit. Un instant, des larmes me montent aux yeux, mais soudain nous voici sur le site. Des enfants nous accueillent en riant. Ce n’est plus le moment de s’inquiéter.
L’équipe du personnel et des bénévoles sur place a commencé à couper les légumes et à faire la pâte pour les puris (pains plats) dès 7 heures du matin. Le repas est servi à 1 heure environ.
Dans cette cuisine en plein air, je suis frappée par la joie ambiante : plusieurs jeunes femmes assises en cercle discutent et rient tout en préparant les puris. Je les rejoins. Je suis très vite adoptée par une fillette de 9 ans pleine de vivacité qui m’initie à l’art ancestral de la fabrication des puris. Avec les encouragements amicaux des femmes, j’apprends à pétrir, pincer et aplatir les pains pour leur donner leur forme. De la farine de blé, du sel, de l’eau et des rires en sont les ingrédients.
Tandis que les pains sont frits dans une grande marmite métallique en forme de wok, le curry de légumes mijote. Les enfants tout excités arrivent de toutes les directions et se rassemblent pour attendre leur repas, assis devant leurs assiettes en feuilles, les yeux et le cœur grands ouverts.
Ils sont prêts à être servis et nous les servons avec gratitude. L’un après l’autre, nous partageons, avec Amour. Enfin le dernier enfant est satisfait et ils commencent à repartir chez eux, rassasiés. 103 enfants ont été nourris.
Cette journée a été vécue dans une connexion de regard à regard, de cœur à cœur. Pas de hiérarchie, pas de séparation, seulement être ensemble. Un goût de l’unité de nos âmes.
Nous sommes tous bénis.
Dans cette cuisine en plein air, je suis frappée par la joie ambiante : plusieurs jeunes femmes assises en cercle discutent et rient tout en préparant les puris. Je les rejoins. Je suis très vite adoptée par une fillette de 9 ans pleine de vivacité qui m’initie à l’art ancestral de la fabrication des puris. Avec les encouragements amicaux des femmes, j’apprends à pétrir, pincer et aplatir les pains pour leur donner leur forme. De la farine de blé, du sel, de l’eau et des rires en sont les ingrédients.
Tandis que les pains sont frits dans une grande marmite métallique en forme de wok, le curry de légumes mijote. Les enfants tout excités arrivent de toutes les directions et se rassemblent pour attendre leur repas, assis devant leurs assiettes en feuilles, les yeux et le cœur grands ouverts.
Ils sont prêts à être servis et nous les servons avec gratitude. L’un après l’autre, nous partageons, avec Amour. Enfin le dernier enfant est satisfait et ils commencent à repartir chez eux, rassasiés. 103 enfants ont été nourris.
Cette journée a été vécue dans une connexion de regard à regard, de cœur à cœur. Pas de hiérarchie, pas de séparation, seulement être ensemble. Un goût de l’unité de nos âmes.
Nous sommes tous bénis.