
Choti Patti à Bajardiha est une petite communauté de chiffonniers qui gagnent leur vie en ramassant les objets que d’autres ont jetés. Ici les gens mènent une existence rude, au milieu des déchets qu’ils ont ramassés. Leurs habitations sont construites à partie d’éléments récupérés, ce qui crée une image de pauvreté et de précarité, mais il s’agit bien d’une communauté établie, et la vivacité et la joie des enfants contredisent l’austérité de leur vie.
Lorsque nous arrivons le 29 avril, les enfants sont déjà en train de se rassembler. Il n’existe qu’une seule petite zone ombragée dans l’espace vide qui fait face à la communauté, ce qui en fait un lieu très fréquent.
Lorsque nous arrivons le 29 avril, les enfants sont déjà en train de se rassembler. Il n’existe qu’une seule petite zone ombragée dans l’espace vide qui fait face à la communauté, ce qui en fait un lieu très fréquent.
C’est là que la nourriture est préparée et cuite, des enfants y jouent, des groupes d’hommes debout discutent, et le puits sur le côté est un centre essentiel pour les activités ménagères comme la lessive et l’approvisionnement en eau potable. Dans ce tourbillon d’activités, je me retrouve rapidement totalement happée par les jeux des enfants, à tournoyer, sauter, courir, crier, avec ces enfants pleins de vie et attachants.
Bien que les enfants soient complètement absorbés par leurs jeux, à l’instant où l’espace où l’on sert le repas est prêt – de longues bandes de toile posées sur le sol – les enfants sont attirés comme par un aimant, et le premier groupe est rapidement assis dans une attente relativement silencieuse Personne ne s’attarde ni n’attend les autres. Ils sont prêts à manger le curry de légumes, les puris (pain) et la banane qui, ils le savent, les attend.
Ils sont 150 au total à être servis dans cette petite communauté. Au moment où nous partons, l'enseignant–mentor de la communauté locale affirme que cette distribution a été le temps fort de la semaine pour les enfants. On leur a offert de l’attention, du divertissement et de la nourriture. Leurs ventres sont bien pleins de ce repas nutritif, et ils se régalent avec la banane bien sucrée. Leurs parents sont satisfaits, conscients de ce qui a été reçu. Ils ont partagé avec d’autres, au-delà de leur communauté, de leur caste, de leur vie de tous les jours. C’est un jour gratifiant pour ces enfants.
Bien que les enfants soient complètement absorbés par leurs jeux, à l’instant où l’espace où l’on sert le repas est prêt – de longues bandes de toile posées sur le sol – les enfants sont attirés comme par un aimant, et le premier groupe est rapidement assis dans une attente relativement silencieuse Personne ne s’attarde ni n’attend les autres. Ils sont prêts à manger le curry de légumes, les puris (pain) et la banane qui, ils le savent, les attend.
Ils sont 150 au total à être servis dans cette petite communauté. Au moment où nous partons, l'enseignant–mentor de la communauté locale affirme que cette distribution a été le temps fort de la semaine pour les enfants. On leur a offert de l’attention, du divertissement et de la nourriture. Leurs ventres sont bien pleins de ce repas nutritif, et ils se régalent avec la banane bien sucrée. Leurs parents sont satisfaits, conscients de ce qui a été reçu. Ils ont partagé avec d’autres, au-delà de leur communauté, de leur caste, de leur vie de tous les jours. C’est un jour gratifiant pour ces enfants.