
Les écoles de Varanasi sont maintenant rentrées après une période de vacances pour la fête hindoue de Holi. Cela implique aussi la reprise du programme de distribution de fruits de Just One à l’école de la Mission Shiva Ji. Ainsi, le 5 avril, le Sai Maa Vishnu Shakti Trust a prévu une distribution d’oranges à tous les élèves présents à l’école ce jour-là.
Lorsque j’arrive, c’est la récréation à l’école et les enfants courent et jouent comme dans la plupart des écoles dans le monde. Cependant il semble qu’aujourd’hui il y ait beaucoup moins d’élèves qu’avant les vacances.
Lorsque j’arrive, c’est la récréation à l’école et les enfants courent et jouent comme dans la plupart des écoles dans le monde. Cependant il semble qu’aujourd’hui il y ait beaucoup moins d’élèves qu’avant les vacances.
C’est ce que le personnel confirme. Aujourd’hui, il y a environ 210 élèves à l’école, beaucoup moins que les 320 présents avant la période des examens, mais, me dit-on, bien plus que lorsque l’école a officiellement repris 4 jours auparavant.
Il paraît que cette période, entre Holi et le début des vacances d’été fin mai, est traditionnellement un temps de baisse d’assiduité dans les familles les plus pauvres, comme celles dont les enfants fréquentent cette école. Tout d’abord, c’est la saison des mariages, traditionnellement le seul moment bénéfique pour organiser des mariages hindous. De nombreuses familles, ou bien retournent dans leur village, ou bien trouvent un emploi dans le cadre de ces cérémonies de mariage. C’est aussi la saison où les fermiers font la moisson des céréales, principalement du blé, aussi les enfants de paysans sont également absents car ils aident leur famille. C’est une preuve de plus du conflit entre revenus et éducation auquel de nombreux élèves sont confrontés au quotidien.
Ainsi les 210 enfants présents aujourd’hui à l’école reçoivent chacun une orange bourrée de vitamines de la part du Sai Maa Vishnu Shakti Trust. Tout d’abord nous nous assurons que les 2 tout jeunes enfants qui repartent chez eux en avance avec de grosses larmes qui coulent sur leurs joues, ne rentrent pas les mains vides. C’était leur premier jour d’école et à 10 heures du matin, c’est devenu trop intimidant (l’école commence à 7.30), aussi, au moment où nous arrivons, des élèves plus âgés les ramènent chez eux.
Recevoir une orange en cadeau au moment de leur départ a dû leur apparaître comme une expérience déroutante de plus dans cette étrange journée. Ils me regardent droit dans les yeux, ne sachant pas s’ils doivent accepter l’orange, tout en jetant régulièrement des coups d’œil à la tentation qui leur est présentée, puis ils me regardent à nouveau. Encouragés avec douceur, ils finissent par tendre la main et accepter le cadeau, puis se retournent sans cesse pour nous fixer avec des yeux interrogateurs jusqu’à ce qu’ils franchissent la porte de l’école.
Il paraît que cette période, entre Holi et le début des vacances d’été fin mai, est traditionnellement un temps de baisse d’assiduité dans les familles les plus pauvres, comme celles dont les enfants fréquentent cette école. Tout d’abord, c’est la saison des mariages, traditionnellement le seul moment bénéfique pour organiser des mariages hindous. De nombreuses familles, ou bien retournent dans leur village, ou bien trouvent un emploi dans le cadre de ces cérémonies de mariage. C’est aussi la saison où les fermiers font la moisson des céréales, principalement du blé, aussi les enfants de paysans sont également absents car ils aident leur famille. C’est une preuve de plus du conflit entre revenus et éducation auquel de nombreux élèves sont confrontés au quotidien.
Ainsi les 210 enfants présents aujourd’hui à l’école reçoivent chacun une orange bourrée de vitamines de la part du Sai Maa Vishnu Shakti Trust. Tout d’abord nous nous assurons que les 2 tout jeunes enfants qui repartent chez eux en avance avec de grosses larmes qui coulent sur leurs joues, ne rentrent pas les mains vides. C’était leur premier jour d’école et à 10 heures du matin, c’est devenu trop intimidant (l’école commence à 7.30), aussi, au moment où nous arrivons, des élèves plus âgés les ramènent chez eux.
Recevoir une orange en cadeau au moment de leur départ a dû leur apparaître comme une expérience déroutante de plus dans cette étrange journée. Ils me regardent droit dans les yeux, ne sachant pas s’ils doivent accepter l’orange, tout en jetant régulièrement des coups d’œil à la tentation qui leur est présentée, puis ils me regardent à nouveau. Encouragés avec douceur, ils finissent par tendre la main et accepter le cadeau, puis se retournent sans cesse pour nous fixer avec des yeux interrogateurs jusqu’à ce qu’ils franchissent la porte de l’école.