
Aujourd’hui, 24 avril, nous nous rendons à Dudiya Pokra, un petit village à la périphérie de Varanasi, pour la distribution de repas Just One. Le village consiste en petites maisons aux murs de terre et aux toits délabrés, mais il est de plus en plus entouré de grands bâtiments modernes à mesure que Varanasi s’étend. Le village est propre et ordonné bien que la pauvreté soit évidente ici.
Les enfants se précipitent pour nous accueillir à notre arrivée, levant vers nous des visages barbouillés et des yeux brillants. Je m’avance vers l’un des enfants et immédiatement tous les enfants tendent la main avec empressement.
Les enfants se précipitent pour nous accueillir à notre arrivée, levant vers nous des visages barbouillés et des yeux brillants. Je m’avance vers l’un des enfants et immédiatement tous les enfants tendent la main avec empressement.
Cela prend quelque temps de serrer chaque main, individuellement. Dès qu’ils m’ont serré la main, les enfants reculent tranquillement pour laisser la place aux autres. Les plus âgés veillent à ce que les plus petits puissent aussi participer au salut. Même si certains tout-petits n’ont pas l’air de bien comprendre ce qui se passe, leurs frères et sœurs plus âgés insistent. Et tandis que je serre doucement la main offerte et que mon regard plonge dans les yeux de l’enfant, l’inquiétude fait place à la curiosité. Dans ce quartier, on voit rarement des étrangers.
Après les présentations, les enfants s’amusent pendant que les puris (galettes de pain) sont aplaties et frites. Certains jouent tandis que d’autres nous considèrent comme leur distraction. Un groupe de petites filles demeure timidement derrière leur mère, et nous regarde. Quelque temps plus tard, certaines parmi les plus courageuses s’approchent pour me regarder prendre des photos. Contrairement à ce qui se passe dans la plupart des bidonvilles dans lesquels nous intervenons, les petites filles ne demandent pas à être prises en photo. Aussi je leur demande si je peux les photographier. La plupart acceptent avec timidité.
Les enfants sont assis bien avant que le repas ne soit servi. Patiemment, ils attendent en lignes leur repas composé d’un curry de légumes, de puris et d’une banane. Ce qui me frappe le plus ici, c’est que la pauvreté puisse coexister avec une telle joie et un tel bonheur chez les enfants. Beaucoup d’entre eux ont les cheveux sales, emmêlés et pleins de poussière. Leurs vêtements sont en haillons, déchirés et crasseux. Et pourtant, malgré cela, ils sont joyeux, pleins de vie, bruyants et tellement exubérants !
La pauvreté se reflète également dans leur consommation de nourriture. Nous servons les quantités habituelles aux distributions dans les bidonvilles, et pourtant ces enfants demandent 3 ou 4 portions supplémentaires, et continuent à manger longtemps avant d’être rassasiés. Je regarde avec stupéfaction leur petit corps absorber une telle quantité de nourriture. Une fois la distribution terminée, nous avons nourri 200 enfants du village de Dudiya Pokra.
Après les présentations, les enfants s’amusent pendant que les puris (galettes de pain) sont aplaties et frites. Certains jouent tandis que d’autres nous considèrent comme leur distraction. Un groupe de petites filles demeure timidement derrière leur mère, et nous regarde. Quelque temps plus tard, certaines parmi les plus courageuses s’approchent pour me regarder prendre des photos. Contrairement à ce qui se passe dans la plupart des bidonvilles dans lesquels nous intervenons, les petites filles ne demandent pas à être prises en photo. Aussi je leur demande si je peux les photographier. La plupart acceptent avec timidité.
Les enfants sont assis bien avant que le repas ne soit servi. Patiemment, ils attendent en lignes leur repas composé d’un curry de légumes, de puris et d’une banane. Ce qui me frappe le plus ici, c’est que la pauvreté puisse coexister avec une telle joie et un tel bonheur chez les enfants. Beaucoup d’entre eux ont les cheveux sales, emmêlés et pleins de poussière. Leurs vêtements sont en haillons, déchirés et crasseux. Et pourtant, malgré cela, ils sont joyeux, pleins de vie, bruyants et tellement exubérants !
La pauvreté se reflète également dans leur consommation de nourriture. Nous servons les quantités habituelles aux distributions dans les bidonvilles, et pourtant ces enfants demandent 3 ou 4 portions supplémentaires, et continuent à manger longtemps avant d’être rassasiés. Je regarde avec stupéfaction leur petit corps absorber une telle quantité de nourriture. Une fois la distribution terminée, nous avons nourri 200 enfants du village de Dudiya Pokra.